vendredi 30 décembre 2011

Mon homme de l'année: Hamza Al-Khatib

En cette année 2011 qui aura vu l'histoire s’accélérer de façon si prodigieuse et nous aura plongé dans tant d'incertitudes sur l'avenir planétaire de nos économies de notre environnement, de nos sociétés mon "homme de l'année" est un enfant, Hamza Al-Khatib, un enfant de 13 ans, torturé et tué par les forces de sécurité syriennes à Deraa et devenu en mai dernier le symbole et martyr de la révolution syrienne et à travers elle de l'ensemble des révolutions qui auront marqué cette année, de l'ensemble des actes de bravoure et de sacrifice qui se seront déroulés cette année, mais aussi des douleurs, des lâchetés et des horreurs de cette année.

David Dornbusch

mercredi 28 décembre 2011

Les amis de M. Beaudouin ou "Cette droite radicale qui laboure les terres du FN"

On ne connait pas assez les amis de M. Beaudouin, en voici une nouvelle présentation par Le Monde du jeudi 29 décembre...

"La région Provence-Alpes-Côte d'Azur est-elle en train de devenir un laboratoire de la recomposition de la droite ? Ici, le Front national a connu certains de ses succès les plus fulgurants à la fin des années 1990, s'installant durablement dans le paysage local. L'extrême droite ne dirige plus les mairies de Toulon (Var) ou de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), mais elle a su imposer ses thèmes et son agenda.
Dans la région, l'UMP est incarné par quelques membres de son aile la plus radicale. On y croise le député des Alpes-Maritimes Lionnel Luca et le ministre des transports Thierry Mariani, élu du Vaucluse. Ou encore Eric Ciotti, le "Monsieur sécurité" de l'UMP, député et président du conseil général des Alpes-Maritimes. Tous incarnent cette droite qui flirte avec les thématiques d'une extrême droite qui les met sous pression et à laquelle ils disputent une clientèle infidèle.

La plupart d'entre eux appartiennent à la Droite populaire, un groupe de parlementaires de l'UMP qui prend de plus en plus de poids au sein du parti présidentiel. Créé le 14 juillet 2010, ce collectif est composé pour beaucoup de grognards de la vie politique. Ces élus se présentent comme les "gardiens" du sarkozysme historique. Leur but est double : d'abord, empêcher les déçus de Nicolas Sarkozy d'aller vers le FN ; ensuite, réitérer le scénario de la présidentielle de 2007 où le futur président de la République avait réussi à "siphonner" les voix de Jean-Marie Le Pen en reprenant ses thèmes de prédilection, comme l'immigration et l'insécurité.
Une bonne part de leurs propositions ont été reprises dans le programme de l'UMP, qui servira de boîte à outils pour le projet présidentiel de Nicolas Sarkozy. On y trouve pêle-mêle la responsabilisation des mineurs délinquants dès 12 ans en les rendant passibles de "travaux de réparation", une meilleure maîtrise des flux migratoires, le durcissement des conditions de regroupement familial ou encore la fin de l'automatisation de l'acquisition de la nationalité française pour les personnes nées en France de parents étrangers.
Marine Le Pen et le FN ont conscience de la concurrence sur leur terrain de ces élus de la droite de la droite. D'ailleurs, il ne se passe pas une semaine sans que les cadres frontistes ne dénoncent cette "agence de publicité mensongère", cette "entreprise d'enfumage électoraliste".
Pour l'instant, la stratégie de durcissement du discours de l'UMP ne fonctionne que dans un sens. Certes, le chef de l'Etat retrouve une dynamique dans les sondages. Mais l'activisme de la Droite populaire ou les déclarations de Claude Guéant, ministre de l'intérieur, empiétant sur le terrain du FN, ne semblent pas gêner la candidature de Marine Le Pen, qui se stabilise dans les sondages entre 17 % et 20 % des intentions de vote.

DROIT DE VOTE DES ÉTRANGERS
Dernier exemple en date de cette concurrence entre droite et extrême droite : le débat sur le droit de vote des étrangers. Portée par la gauche au Sénat, cette proposition de loi a été combattue à la fois par le FN et la Droite populaire. Cette dernière a même lancé une pétition et diffusé des tracts à ce sujet, dont les couleurs et la maquette rappelaient les outils de communication du FN. Le parti frontiste a répondu avec sa propre campagne, assurant qu'il était le seul à s'opposer vraiment à la gauche sur cette question.
Il en avait été de même fin mai, quand Marine Le Pen avait envoyé une lettre aux députés demandant l'interdiction de la binationalité. Lionnel Luca avait immédiatement embrayé et mené le "combat" sur ce thème.
Mais sur le terrain, dans le Sud-Est, cette stratégie de concurrence avec le FN ne semble pas porter ses fruits. L'extrême droite enregistre toujours de bons scores. C'est à Carpentras (Vaucluse) qu'a été élu le seul conseiller général FN lors des élections cantonales du mois de mars. Un autre, dont l'élection a été invalidée, avait recueilli la majorité des suffrages à Brignoles (Var).
Localement, militants associatifs, élus de gauche et du FN conviennent que le discours radical de cette partie de l'UMP légitime la parole frontiste plutôt qu'il ne l'empêche de prospérer. Mais, estiment les observateurs locaux, l'enjeu va au-delà du scrutin présidentiel : pour l'aile droite de l'UMP, il s'agit aussi de ne pas insulter l'avenir en cas de défaite au mois de mai. Et de préparer la recomposition de la droite pour les élections à venir.
Abel Mestre et Eric Nunès"


David Dornbusch
En route vers la victoire en 2012 avec François Hollande à Fontenay, Vincennes et Saint Mandé
@Dornbusch2012
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mardi 27 décembre 2011

En mémoire de Vaclav Havel, en mémoire de nos rèves d'un monde meilleur

Voici 20 ans soufflait un premier vent de liberté sur le Monde. Et émergeaient plusieurs figures inoubliables, héros d'années de combat pour la liberté, victimes d'années de cachot. c'était Lech Walesa en Pologne, c'était Vaclav Havel en Tchécoslovaquie. A Paris certains de leurs amis de ces années de combat dont Alain Finkielkraut théorisaient l'entrée des "petites nations" dans l'Histoire et dans l'Europe qu'elles n'allaient pas tarder à rejoindre. C'était une part de notre jeunesse et d'un monde que nous espérions meilleur.

La République Tchèque et certainement également la Slovaquie sont en deuil après la mort de Vaclav Havel, dramaturge, poète et ancien président tchèque. Je rends hommage au parcours de l'icône de la Révolution de velours.


 
"Les droits de l'homme et les droits civiques universels ne seront respectés qu'à une condition. Il faudra que l'homme se rende compte qu'il est "responsable pour le monde entier". Vaclav Havel

"La science peut mener à la découverte de l'énergie atomique mais elle ne peut pas nous préserver d'une catastrophe nucléaire" Vaclav Havel

"Toute réalité ne prend son sens qu'à partir de l'instant où l'homme lui en donne une, elle ne devient absurde que quand l'homme enlève le sens qu'il lui avait attribué précédemment" Vaclav Havel

David Dornbusch


lundi 26 décembre 2011

Je signe l'appel:L'université est universelle : notre matière grise est de toutes les couleurs !

Ils sont étrangers, sont venus étudier en France, souvent avec talent, allaient créer leur entreprise, participer à la recherche française ou avaient une promesse d’embauche dans une entreprise française … et ne peuvent plus le faire. Ils rentreront chez eux, et il est peu probable que l’envie les reprenne un jour de venir voir en France s’il y fait bon vivre. La raison de ce divorce ? Une circulaire, publiée en mai dernier par notre ministre de l’Intérieur, Claude Guéant pour mettre en oeuvre la politique anti-immigration de Nicolas Sarkozy.
La circulaire du 31 mai 2011 rappelle explicitement que « le nombre d’étrangers entrant en France pour motif professionnel (…) doit diminuer ». Pour cela, il ne doit plus être accordé « aucune facilité particulière dans l’examen de la procédure de délivrance d’une autorisation de travail » aux étudiants étrangers. Il est donc plus difficile pour les étrangers ayant étudié en France d’obtenir après leurs études une autorisation de travail. Il sera aussi plus difficile de venir étudier en France, et déjà des doctorants se voient refuser le renouvellement de leurs titres de séjour. Le message de la circulaire est clair : étranger, ne viens pas étudier chez nous, et n’espère pas trouver un emploi au terme de tes études. Employeur français, tu n’embaucheras pas d’étranger. Peuple de France, tes dirigeants veillent sur tes emplois ! Préférence nationale ! La France aux Français !
Nous protestons de toutes nos forces, avec le Collectif du 31 mai, pour le retrait de cette circulaire. Il est temps de rappeler que l’idée qu’elle véhicule est aussi mensongère que dangereuse. Dire que l’embauche d’un étranger prend l’emploi d’un citoyen français, c’est faux ! C’est un mensonge éhonté ! Un diplômé étranger travaillant en France, c’est quelqu’un qui paye ses impôts en France, qui consomme en France, qui achète en France, qui soutient l’emploi et la consommation en France. S’il devient chef d’entreprise, c’est quelqu’un qui embauche en France. S’il retourne dans son pays, c’est quelqu’un qui sait que la France est ouverte sur le monde et développe avec la France les échanges, le commerce. La France gagne à recevoir des étudiants étrangers. Les étudiants étrangers ne sont pas une menace pour la France, ils sont une chance. Les universités le savent très bien : la France doit recevoir plus d’étudiants étrangers. C’est aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie et maintenant même en Chine, que les étudiants étrangers apportent leur créativité, leur savoir-faire, leur énergie, leurs découvertes et leurs dépôts de brevets.
Nous demandons l’abrogation de la circulaire Guéant, moralement méprisable, économiquement suicidaire. Nous appelons les chefs d’entreprise comme les universitaires à soutenir publiquement cette demande. Nous prenons l’engagement de soutenir les actions du collectif du 31 mai dans son combat contre des mesures dont l’absurdité le dispute à l’indignité, et de parrainer les diplômés étrangers en les aidant concrètement dans leurs démarches dans les préfectures, à les protéger, à faire tout ce qui est en notre possibilité pour qu’ils puissent rester dans notre pays et lui apporter leur richesse, car la matière grise est de toutes les couleurs.
Signer l’appel
Parmi les premiers signataires :
Philippe Aghion, professeur d’économie à Harvard
Christian Baudelot, sociologue
Stéphane Beaud, sociologue
Vincent Berger, président de l’université Denis-Diderot
Jerome Bourdon, professeur en sociologie des medias, université de Tel Aviv
William Bourdon, avocat
Frédérique Bredin, présidente de société de production audiovisuelle
Geneviève Brisac, écrivain
Michel Broué, mathématicien, Institut Universitaire de France
Patrice Brun, président de l’université Bordeaux 3
Edouard Brézin, physicien
Christophe Charle, historien, président de l’ARESER
Catherine Clément, philosophe et romancière
Nathalie Duhamel,ancienne secrétaire générale de la commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS)
Roger Establet, sociologue
Bernard Faivre d’Arcier, ancien président du Festival d’Avignon
Albert Fert, prix Nobel de Physique
Muriel Flis-Treves, psychiatre, psychanalyste
Marc Fontecave, chimiste, professeur au Collège de France
Lea Forestier, avocate
Caroline Fourest, rédactrice en chef de la revue Prochoix
René Frydman, professeur de médecine
Romain Goupil, cinéaste
André Grimaldi, professeur de médecine
Roland Gori, psychanalyste, professeur émérite de psychopathologie
Tiennot Grumbach, avocat, ancien bâtonnier
Guillaume Hannezo, associé gérant Rotschild
Françoise Héritier, anthropologue, professeure au Collège de France
Laurent Heynemann, réalisateur
Caroline Huppert, réalisatrice
Yves Jeuland, réalisateur
Axel Kahn, président de l’université René Descartes
Anne de Kervasdoué, gynécologue,auteur d’essais sur la santé des femmes
Jean de Kervasdoué, professeur titulaire de chaire au CNAM,directeur de l’école Pasteur /CNAM de santé publique
David Kessler, directeur général des InrocKuptibles
Anne Lauvergeon,présidente du conseil de surveillance de Libération
Edgar Morin, sociologue et philosophe
Jean Jouzel, climatologue
Michele Manceaux, écrivain, journaliste
Tonie Marschall, productrice réalisatrice
Marie Masmonteil, productrice
Dominique Miller, psychanalyste
Jacques-Alain Miller, philosophe et psychanalyste français
Jean-Pierre Mignard, avocat
Serge Moati, réalisateur, producteur
Bertrand Monthubert, mathématicien, secrétaire national  du PS à l’enseignement supérieur et à la recherche
Pap N’Diaye, historien, EHESS
Mathilde Nobecourt, éditrice
Olivier Pastré, économiste, professeur à Paris 8
Christine Petit, biologiste, professeure au Collège de France
Thomas Piketty, directeur d’études à l’EHESS et professeur à l’Ecole d’économie de Paris
Pierre Rosanvallon, professeur au College de France
Jean Luc Romero, président d’ELCS, de l’ADMD et du CRIPS-ile de france
Jean-Christophe Rufin, écrivain
Marie Laure Sauty de Chalon, présidente directrice générale de aufeminin.com
Fabienne Servan-Schreiber, productrice
Jean Louis Servan-Schreiber, président France de Human Rights Watch
Perla Servan-Schreiber, directrice du magazine « CLES »
Alain Sussfeld, directeur général d’UGC
Daniel Soulez-Lariviere, avocat
Amanda Sthers, écrivain
Irene Théry, directrice d’études à l’EHESS
Makhi Xenakis, artiste plasticienne

vendredi 16 décembre 2011

Joyeux Noel et à dans 8 jours

Ce blog prend quelques jours de repos jusqu'au 26 décembre et vous souhaite donc d'ores et déjà un joyeux Noël.

A dans 8 jours donc pour la grande ligne droite qui nous mènera au changement tant attendu

David Dornbusch, en route pour la victoire en 2012 avec François Hollande à Fontenay, Vincennes et Saint Mandé


mercredi 14 décembre 2011

L'antisyndicalisme est le libéralisme des imbéciles

Cette transposition de la célèbre phrase de Jaurès ("l'antisémitisme est le socialisme des imbéciles" lors de l'affaire Dreyfus) me venait hier en lisant une interview de notre illustre concitoyen fontenaysien François Chérèque, patron de la CFDT, sur l'actuel climat antisyndical.


Effectivement depuis quelques semaines on assiste à un déluge antisyndical qui amalgame aussi bien des affaires de dérive dans des Comités d'Entreprises (justement répréhensibles) au fameux rapport sur "l'argent des syndicats" et l'habituelle machine à la droite de la droite, Figaro Magazine en tête, s'est déchainée avec tous les bons vieux arguments de l'époque de Germinal ou des 200 familles.Bien évidemment ne sont ciblés ici que les syndicats de salariés, héritiers des syndicats ouvriers, les syndicats patronaux ou plus encore les syndicats des professions libérale, pures machines corporatistes, ne sont pas évoqué.
Et pourtant quelle modernisation vit le syndicalisme actuellement avec la fin de la représentation irréfragable
Quelle popularité également avec des taux de participation aux élections qui restent largement au dessus des 60% bien au dessus de la quasi totalité des élections politiques (et quels partis ne révéraient pas du nombre d'adhérent des grands syndicats)
Enfin à ces "libéraux imbéciles" qui ne sont en fait que des héritiers de la France moisie de Maurras rappelons que les pays "ou ça marche", Suède, Allemagne, sont ceux des syndicats puissants et omniprésents, que la bonne santé économique d'un pays est proportionnelle à son nombre de salariés syndiqués.
M. Chérèque, M. Thibault, continuez à modernisez le syndicalisme français nous serons à vos cotés.
David Dornbusch
En route vers la victoire en 2012 à Fontenay, Vincennes et Saint Mandé avec François Hollande
Suivez moi également sur Twitter : @Dornbusch2012

lundi 12 décembre 2011

Quand le poison de l'extrême droite populaire diffuse dans les veines de l'UMP

Voici quelques jours je dénonçais ici même un tract ouvertement xénophobe de l'extrême droite populaire dont on sait maintenant qu'un des idéologues en chef est le député Beaudouin.

La courroie de transmission est maintenant bien établie. Dès ce week end c'est le quarteron restant des militants UMP locaux qui distribuait un tract dument estampillés "Non au droit de vote des étrangers" (je cite texto. PS: je ne l'ai pas trouvé a ce stade reproduit sur le net mais je l'ajouterai dès que possible).

Tract scandaleux et pitoyable à plus d'un titre.

Par son fond où il recrée un "parti de l'étranger"ou plutôt un "parti des étrangers" en faisant mine de méconnaitre la législation européenne actuelle qui donne le droit de votes aux élections municipales (avec droit d'élection !) et européennes (idem) aux étrangers issus de la communauté européenne qui constitue de loin la plus importante population étrangère en France. Je réfléchis sérieusement d'ailleurs à attaquer au tribunal ce tract et son parti hors la loi.

Par son contexte à l'heure ou M. Sarkozy passe son temps avec Mme Merkel pour la supplier de sauver l'économie européenne et ou il rève que l'argent des chinois, des brésiliens voir des arabes viennent à notre secours. Est ce vraiment le moment d'attiser les haines ? On veut bien de votre argent mais pas de vos bras ni de vos consciences citoyennes dit "aux étrangers" le parti de M. Sarkozy


Enfin tract scandaleux sur sa forme qui je le redis est copié collé des publications du Front National, avec ses typographies bleu blanc rouge (qu'on se souvienne de ce que signifie le code BBR dans les documents professionnels..) qui utilisent les couleurs de la République pour les dévoyer en instrument de Xénophobie et de haine.



M. Beaudouin ne soyez pas fier de votre travail de haine, de mitage de la communauté nationale

David Dornbusch
En route vers la victoire en 2012 avec François Hollande à Fontenay, Vincennes et Saint Mandé

dimanche 11 décembre 2011

Noel de sang pour les enfants syriens


Samedi 17 décembre à 16 heures
                                                                                     Devant la Fontaine de la Place des Innocents
Metro : Les Halles - Sortie Porte Lescot  Paris

Rassemblement
En hommage aux centaines d’enfants tués
par le régime de Bachar Al Assad

Un bilan accablant
  5033    tués dont 322 enfants
59 000 emprisonnés et 177 morts sous la torture
50 000 disparus
·      bilan au 8 décembre 2011 Srategic Research and Communication Center.

Le rapport de la commission d’enquête internationale indépendante du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, rendu public le 28 novembre 2011, confirme que des crimes contre l’Humanité sont commis par les forces de sécurité syriennes.
La Cour pénale internationale doit être saisie, car ces crimes ne peuvent rester impunis.

En cette période de fêtes de fin d’année, nous ne pouvons rester indifférents aux souffrances du peuple syrien qui revendique la liberté.

Le Collectif Urgence Solidarité Syrie –Comité de coordination de Paris pour le soutien à la Révolution syrienne - Coordination des syriens de Midi - Pyrénées -PS -PCF - EE les Verts - La Gauche Unitaire – NPA –La FASE- MRAP –Amnesty International- ACAT France  - LDH  REMDH - Comité de la Déclaration de Damas - Collectif du 15 mars pour la démocratie en Syrie - Souria Houria - Les jeunes de la révolution syrienne 2011 -  Mouvement de Solidarité avec le Peuple Syrien - Forum Citoyenneté du Monde arabe - Association des Marocains de France –PADS-ATMF-AMF-ASDHOM-VD Maroc - PSU- Mouvement du 20 février –FTCR  CRLDHT - Union Générale des Etudiants Tunisiens - FSU – UNL - UNEF – SNESUP-FSU –Syndicat de la Magistrature - Solidaires –- SNPTES-UNSA - UNSA Recherche -

vendredi 9 décembre 2011

L’Ile-de-France a besoin de 100.000 logements pour les ménages à revenus moyens: que faisons nous ici pour eux ?.

Un récent rapport du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) contient plusieurs enseignement extrêmement intéressants pour nos 3 communes.

Chacun connait les problèmes de logements en Ile-de-France. Et ce constat n’est pas seulement réservé aux plus pauvres. Les ménages ayant des revenus moyens sont impactés fortement par la pénurie d’habitations.
Selon ce rapport, il faut construire 100.000 logements pour combler le manque de logements destinés aux foyers à revenus moyens en Ile-de-France et pour inverser la tendance pour cette catégorie, soit 10.000 logements par an pendant 10 ans, 5.000 dans le social et 5.000 dans le privé, envers cette population, soit un effort financier de 1,8 milliard d'euros par an. Au total, cette catégorie représenterait un chiffre de 450.000 ménages trop riches pour le très social, mais pas assez pour se loger correctement dans le parc privé, soit 9,3% des Franciliens.

Selon l’étude, «dans cette frange à «revenus moyens» qui va jusqu'à 3.800 euros bruts de revenus mensuels, 292.000 d'entre eux avec 3.500 euros sont éligibles au logement social mais en sont exclus parce que les places manquent ou sont déjà occupées par des plus nécessiteux», selon le Ceser. Du coup, ils se voient obligés de vivre loin du centre, d’accepter des petites surfaces ou encore, dans certains cas, de quitter la région. «Or ce sont justement les actifs dont l'économie de la région a besoin», a souligné la rapporteure, Marie-Anne Belin.

A Fontenay et Vincennes ces ménages à revenu moyen sont le "coeur" de la population, pris en tenaille entre les 2 villes les plus chères du Val de Marne pour l'immobilier (Saint Mandé et Vincennes) et les logements sociaux du Grand Ensemble de Fontenay auxquelles elles ne peuvent pas accéder non plus

Rapporté à notre petit territoire qui représente 1% de l'Ile de de France environ, il faut donc construire 100 logements par an, 50 sociaux accessibles aux classes moyennes et 50 privé
Des objectifs qui semblent accessibles si la volonté politique est la

David Dornbusch
En route vers la victoire en 2012 avec François Hollande à Fontenay, Vincennes et Saint Mandé

mercredi 7 décembre 2011

Une première pierre sur laquelle repose beaucoup de flou..

Ce mercredi verra la pose de la "première pierre" du zoo de Vincennes. Nouvelle étape espérons le décisive dans le long chemin de croix qu'a vécu ce projet depuis plus de 5 ans et qui devrait conduire à une réouverture en 2014.
On le sait le projet a été depuis le début contraint au format de PPP (Partenariat public Privé) par le trio UMP Beaudouin – Sarko – Galey à travers vents et marées malgré les innombrables difficultés que posent ce dispositif, et que de nombreuses communes à travers toute l'Europe commencent à subir aujourd'hui, en pleine crise des dettes. On attend à ce sujet de voir comment va vivre la nouvelle piscine PPP de Vincennes, après des premières semaines disons "de rodage".

D'autant plus que ce PPP est bati sur des hypothèses qui semblent improbables. Malgré des tarifs d'entrées qui semblent démesurés pour les riverains nul ne croit que l'équilibre financier sera atteint et donc ce sera une fois de plus au pauvre contribuable (nous tous) de mettre à main à la poche, à moins que les amis de M. Sarkozy ne choisissent une fois de plus de creuser la dette.

Cette première pierre ne résoudra donc rien. Il appartiendra à un futur gouvernement de gauche de remettre ce projet sur les rails à partir de mai 2012.

David Dornbusch
En route vers la victoire en 2012 avec François Hollande




lundi 5 décembre 2011

Vincennes et Fontenay sous Bagnole passent à coté d'Autolib

Ce lundi 5 décembre est une très belle date pour l'Ecomobilité mondiale et francilienne puisque, 4 ans après l'extraordinaire succès de Vélib, une des plus grandes expériences de nouveau moyen de transport écologique, est lancé en Ile de France, Autolib.

Une partie des défauts du système Vélib que nous avions largement dénoncé à l'époque, le pariso-parisianisme du système qui avait oublié la banlieue a cette fois été corrigée puisque les communes de banlieue ont pu dès le départ s'associer au projet et la plupart des communes de petits couronnes ont répondu positivement, dont Saint Mandé ou 3 stations sont en constructions.
Mais inutile de se réjouir car sur 90% de notre territoire soit les communes de Vincennes et Fontenay on ne verra pas d'Autolib à partir de demain ni dans les prochains mois.
A Vincennes, la mairie UMP-Nouveau Centre justifie cela ouvertement par de l'attentisme. On a un peu l'habitude, il a fallu 10 ans au maire UMP-Nouveau Centre pour s'apercevoir que la loi SRU avait été votée, espérons qu'il en faudra un peu moins pour s'apercevoir de l'existence d'Autolib. On appellera ceci du conservatisme. On admettra que vu la géographie de la ville et la densité de desserte en métro entre autres on peut survivre sans, même si les malheureux habitants de l'Est de la ville, Diderot, Rigolots, Orée du Bois qui d'ores et déjà plébiscitent le Vélib auraient sans doute apprécié de pouvoir avoir un nouveau moyen de transports.

Tournons nous vers Fontenay, sous Bagnole, ou comme on le sait le transport public se résume à des bus bondés et irréguliers et 2 stations de RER A.... faut il en rajouter.
Et bien non là aussi, l'alliance Parti Communiste tendance Lada - Verts nuance gaz d'échappement qui co-dirige désormais la ville n'a pas jugé bon de fournir ce nouveau moyen de transport aux habitants jugeant sans doute les pentes trop douces. Combien de Fontenaysiens auraient sans doute apprécié au moins un quatuor de stations Rigollots - Verdun/Plateau - Auchan - Moreau David. Et bien non malheureux vous continuerez à marcher et à utiliser vos voitures thermiques !
Sans doute l'adjoint PC à la voirie n'a une nouvelle fois pas osé supprimer une seule place de sacro sainte Bagnole et, faute de plate bande fleurie à massacrer comme il l'avait fait pour Vélib, il a renoncé avec l'assentiment de ses alliés Verts. Faut il rappeler comment le même a copieusement saboté le Vélib à Fontenay avec 3 stations dont une planquée derrière la gare, l'une à la place d'un massif de fleurs au bout d'un réseau inextricable de sens interdits...
Dans le même temps la mairie a lancé des expérimentations "localo-locales" de vélos électriques ou autres, à destination des employés municipaux (manifestement prioritaires sur les habitants) et sans le moindre lien avec les communes environnantes.
Une politique qu'on ne peut que condamner, des visions passéistes, isolées, sans souffle.

David Dornbusch
En route vers la victoire en 2012 avec François Hollande

dimanche 4 décembre 2011

Non M. Pepy, ce n'est pas la charité qu'on demande c'est des RER qui marchent

J'entendais ce matin à la radio le président de la SNCF Guillaume Pépy qui, après de très longues minutes sur le nouveau TGV et les nouveaux horaires, consentait enfin à dire quelques mots sur les problèmes des RER en région parisienne, dont son entreprise gère une bonne moitié - et en ce qui nous concerne les RER A au delà de la Défense.
J'avoue être quasiment tombé de ma chaise (ou plutôt de mon lit) en entendant sa seule proposition concrète: reverser aux usagers, plutôt qu'à la Région Ile de France, le produit du "bonus malus" fonction de la qualité de service.
Je passe sur le fait qu'en 2010 ce malus était un ... bonus et que chaque usager aurait du payer pour ce service affligeant (4 M€ à la SNCF soit 10 euros pour chacun des 3,5 millions d'usagers..)
Mais même si c'était dans l'autre sens, NON, NON et NON. On ne veut pas 5 ou 10 euros de charité annuelle (rappelons que la carte 3 zones nécessaires à Fontenay vaut 80 euros par mois !) mais des RER qui marchent.
Au boulot M. Pepy,  mettez vous d'accord avec la RATP, le STIF, la région, l'Etat etc etc etc et réparez le RER A
Sinon vous continuerez à entendre parler de moi longtemps
David Dornbusch
En route vers la victoire en 2012.

Pour M. Guéant et ses amis de l'extrême droite populaire



Dessin de Willem dans Libération

Au nom de 300 enfants exécutés en Syrie - Victor Hugo

Souvenir de la nuit du quatre

L'enfant avait reçu deux balles dans la tête.
Le logis était propre, humble, paisible, honnête;
On voyait un rameau bénit sur un portrait.
Une vieille grand-mère était là qui pleurait.
Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,
Pâle, s'ouvrait ; la mort noyait son œil farouche ;
Ses bras pendants semblaient demander des appuis.
Il avait dans sa poche une toupie en buis.
On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies.
Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ?
Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend.
L'aïeule regarda déshabiller l'enfant,
Disant : "Comme il est blanc! approchez donc la lampe !
Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe !"
Et quand ce fut fini, le prit sur ses genoux.
La nuit était lugubre; on entendait des coups
De fusil dans la rue où l'on en tuait d'autres.
Il faut ensevelir l'enfant, dirent les nôtres.
Et l'on prit un drap blanc dans l'armoire en noyer.
L'aïeule cependant l'approchait du foyer,
Comme pour réchauffer ses membres déjà roides.
Hélas! ce que la mort touche de ses mains froides
Ne se réchauffe plus aux foyers d'ici-bas!
Elle pencha la tête et lui tira ses bas,
Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre.
"Est-ce que ce n'est pas une chose qui navre!
Cria-t-elle ! monsieur, il n'avait pas huit ans !
Ses maîtres, il allait en classe, étaient contents.
Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre,
C'est lui qui l'écrivait. Est-ce qu'on va se mettre
A tuer les enfants maintenant? Ah! mon Dieu!
On est donc des brigands ? Je vous demande un peu,
Il jouait ce matin, là, devant la fenêtre!
Dire qu'ils m'ont tué ce pauvre petit être!
Il passait dans la rue, ils ont tiré dessus.
Monsieur, il était bon et doux comme un Jésus…

Jersey, 2 décembre 1852

vendredi 2 décembre 2011

La dégradation de l'emploi va peser sur la campagne présidentielle

Autiste, le gouvernement se refuse à renforcer le budget de la politique de l'emploi, pour l'instant.

Le retour durable de la crise, après quelques mois de stabilisation sur le chômage, rebat complètement les cartes de la politique de l'emploi à cinq mois du premier tour de l'élection présidentielle. L'exécutif est évidemment en première ligne. Il a l'obligation de montrer qu'il ne reste pas inactif face à la hausse qui paraît quasi inexorable du nombre de demandeurs d'emploi.

Exercice difficile, dans le contexte de ralentissement économique actuel. Exercice encore compliqué par l'absence de marges de manœuvre budgétaires. Du côté syndical, la CFDT a réclamé hier au gouvernement le lancement d'un « plan de soutien à l'emploi ». Comme les autres syndicats, la CFDT estime qu'un tel plan pourrait être financé grâce à l'abandon des heures supplémentaires défiscalisées. Mais pour l'heure, le gouvernement envoie une fin de non-recevoir à ces demandes.

Xavier Bertrand, le ministre du Travail annonce une circulaire (sic) pour « garantir la réactivité des services de l'Etat face aux difficultés des entreprises » ou des « modifications réglementaires proposées dans les prochains jours aux partenaires sociaux pour que les mécanismes de l'activité partielle [chômage partiel] puissent être mobilisés plus rapidement encore ». Chez certains syndicats, on craint que ce projet ait surtout pour objet de mettre la main sur les 45 millions d'euros de l'Unedic affectés au financement du chômage partiel non encore dépensés. Autre mesure envisagée par le ministre : limiter les dégâts dans l'intérim en poussant les entreprises de travail temporaire à titulariser certains en CDI.

Au-delà de cette circulaire qui n’est qu’une mesure cosmétique, la montée du chômage va replacer la question de l'emploi au coeur de la campagne présidentielle. Pour l'heure, la droite n'a pas pris la mesure. Elle est hors sujet. Elle en reste à des mesures idéologiques comme la remise en cause des 35 heures et à de rares mesures techniques comme la fiscalité antidélocalisation.

Au PS,  c’est déjà plus sérieux avec le contrat de génération et les emplois d'avenir recentrés.  Même si ces mesures vont sans doute devoir être musclées si le contexte continue de s'envenimer. Mais l'absence de marges de manoeuvre budgétaires va aussi obliger à chercher des pistes innovantes et autres que financières.

En attendant de dévoiler ses batteries, au plus tôt en janvier, François Hollande va s'attacher à pilonner le bilan de la majorité et le million de chômeurs en plus depuis le début du quinquenat. Le candidat PS à la présidentielle a souligné hier que le chômage élevé venait « sanctionner une politique », celle du « président sortant », qui ne peut s'en « exonérer par la crise ».